Propositions de la CPME pour redonner de l’avenir au système de retraites

La France fait face au vieillissement de sa population. Le nombre de retraités augmente plus rapidement que celui des actifs, entraînant un déséquilibre financier susceptible de remettre en cause l’existence-même de notre système de retraite. Il est impératif de s’extraire de ce piège démographique. Sauver notre régime de retraites exige des efforts partagés entre actifs et retraités. Le temps des mesurettes est révolu, celui de la refondation est venu. Nous le devons aux générations qui nous succèdent. ✔️Aussi, et alors que doit s’ouvrir prochainement le cycle de réunions des partenaires sociaux sur les retraites, la CPME précise sa position et formule des propositions pour « redonner de l’avenir au système de retraites par des efforts partagés ». Ces propositions, bien au-delà des seuls mécanismes paramétriques à court terme, visent à refonder durablement notre régime de retraites. ✅Pour rendre le système de retraite plus durable, la propose d’ajouter au dispositif par répartition, un étage supplémentaire de capitalisation individuelle obligatoire. Cette retraite additionnelle du secteur privé (RASP) – sur le même modèle que ce qui existe aujourd’hui pour la fonction publique (RAFP) – serait gérée par les partenaires sociaux, comme l’est l’AGIRC-ARRCO. Cette épargne obligatoire, destinée à sa propre retraite, serait financée par du salaire différé issu de l’augmentation du temps de travail. Une première hypothèse serait que chaque salarié se voit dans l’obligation de consacrer trois jours de travail dans l’année (jours fériés ou RTT) au financement de sa propre retraite. Une deuxième hypothèse consisterait à augmenter le temps de travail hebdomadaire d’une heure. ✅Pour rendre le système de retraite plus équitable, la CPME propose d’adopter un changement de méthode sur l’âge de départ en retraite, en l’indexant automatiquement sur l’espérance de vie. Par ailleurs, les métiers exposés à l’usure professionnelle et les différences de carrières entre les hommes et les femmes pourraient être réexaminés. ✅Pour rendre le système de retraite plus juste, la CPME propose de rééquilibrer la solidarité intergénérationnelle en alignant le taux de CSG applicable au même niveau de revenus, qu’il s’agisse d’actifs ou de retraités. Les sommes supplémentaires collectées serviraient à l’équilibre financier du régime par répartition. ↪️Parallèlement et pour sortir le sujet des retraites du champ politique, l’Etat confierait la gestion du régime des salariés du secteur privé aux partenaires sociaux, avec l’obligation de respecter une règle d’or interdisant tout déficit. 👉Télécharger ici toutes nos propositions détaillées : 🔥 𝗟𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀, 𝗹’𝘂𝗿𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 ! 🔥 📢 Les faits sont têtus, les chiffres implacables. La Cour des comptes l’a confirmé : notre système de retraites vacille, et avec lui, l’équilibre de notre modèle social. Pourtant, l’inaction l’emporte. L’aveuglement domine. 𝗖𝗶𝗻𝗾 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝗯𝗶̂𝗺𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗰𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲 :❌ 6,6 milliards d’€ de déficit en 2025❌ 15 milliards d’€ par an en 2035❌ 30 milliards d’€ par an en 2045❌ 350 milliards d’€ de déficit cumulé d’ici 2045⚠️ 1,54 actifs seulement pour financer un retraité en 2045, contre 1,77 en 2025 📉 𝗟𝗲𝘀 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘁𝘁𝗲.Ce gouffre financier, ce n’est pas le hasard. C’est un choix. Un choix de renoncement. Un choix qui consiste à différer les décisions difficiles, à sacrifier l’investissement, l’innovation et la prospérité de demain sur l’autel du confort d’aujourd’hui. 💬 𝗤𝘂’𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 ?Une société qui vit à crédit sur le dos de sa jeunesse a cessé de croire en son avenir. 💥 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝗳𝗲𝗿𝗻𝗮𝗹𝗲. 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗵𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿. La CPME refuse les faux-semblants. Nous n’avons pas vocation à plaire, mais à dire la vérité. Nous ne cherchons pas le consensus mou, mais des solutions solides. Des solutions qui garantiront, pour les 50 prochaines années, un système équilibré, juste et durable : 🔹 𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅, avec une règle d’or interdisant tout déficit.🔹 𝗕𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗮𝗯𝗼𝘂 𝗱𝗲 𝗹’𝗮̂𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁, 𝗲𝗻 𝗹’𝗶𝗻𝗱𝗲𝘅𝗮𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗲́𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲.🔹 𝗖𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗼𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, financé par du temps de travail supplémentaire, pour que chacun épargne pour sa propre retraite, en complément du système par répartition.🔹 𝗥𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘂𝗲𝘀, qui ont été trop étendues, au profit d’𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝘂𝘀𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲.🔹 𝗔𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗖𝗦𝗚 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀, car la justice sociale impose que l’effort soit partagé. ⚖️ 𝗨𝗻 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲, 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 ! 📅 Les trois prochains mois seront consacrés à détailler ces propositions, chiffres à l’appui. 🛑 Il faut agir. Maintenant. La CPME est prête à assumer cette responsabilité. 💬 𝗔̀ 𝘃𝗼𝘀 𝗰𝗹𝗮𝘃𝗶𝗲𝗿𝘀 ! 𝗣𝗼𝘀𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘀 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻s par mail contact@cpme-81.fr et nous y répondrons 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲.

Seuil de TVA à 25000 euros : réforme suspendue !

Une disposition a été adoptée dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 abaissant « le seuil de franchise en base de TVA » à 25 000 € pour tous les secteurs d’activités (commerce, professions libérales, prestataires de services). Concrètement cela signifie que toutes les entreprises réalisant plus de 25 000 € de chiffre d’affaires annuel, se voient désormais dans l’obligation de collecter et de reverser de la TVA. Si les micro-entrepreneurs sont les premiers concernés, ce texte impacte aussi de nombreux entrepreneurs individuels, PL, dirigeants de SARL ou de SAS… 🔴🔵 La CPME a été alertée par de nombreux adhérents craignant, d’une part la lourdeur administrative des démarches à effectuer et, d’autre part, l’impossibilité d’augmenter leurs prix à due proportion. Parallèlement, pour d’autres, cette nouvelle règle constituait un juste alignement permettant de mettre fin à ce que certains considèrent comme une distorsion de concurrence. ↪️ La CPME qui, pour sa part, n’avait pas été consultée lors de l’élaboration de ce projet, s’est donc emparée de ce sujet en alertant les pouvoirs publics sur les difficultés que pouvait poser une telle disposition, adoptée sans concertation permettant d’en juger les effets. Il est en effet à craindre que cela ne se traduise par un regain de « travail au noir », au détriment de tous. ✅ Dans ce contexte, notre Président, Amir Reza-Tofighi a participé ce matin à Bercy, à une réunion autour de la Ministre déléguée chargée de l’artisanat, des PME, et de l’ESS, Véronique Louwagie. Celle-ci a confirmé la suspension de cette mesure et l’ouverture d’une concertation jusqu’à la fin du mois de février. Elle a précisé que les entreprises potentiellement concernées n’ont « pas d’obligation déclarative à ce jour ». 👉 La CPME, qui souhaite que ces sujets soient abordés dans un climat serein permettant de poser sur la table les différents éléments du débat, participera naturellement à cette concertation avec toutes les parties prenantes.

Amir Reza-Tofighi, 40 ans, est élu Président de la CPME nationale

Les adhérents de la CPME, réunis aujourd’hui à 15h00 en Assemblée générale élective, ont élu l’entrepreneur Amir Reza-Tofighi, avec 65,4% des voix. Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes. Fils de réfugiés politiques iraniens. Amir Reza-Tofighi est né en France en 1984, et a grandi à Grigny. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur. Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international. En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022. Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME (Unédic) il a été nommé président de la commission Innovation, mandat au cours duquel il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019. « Je m’engage à porter chaque jour le combat des valeurs qui sont celles de notre Confédération : le travail, l’effort, le mérite, la responsabilisation et la prise de risques. Toutes ces valeurs qui font des entrepreneurs que nous sommes, les bâtisseurs de la nation. Je tiens également à rendre hommage à François Asselin, dont l’action et la vision ont permis de transformer profondément la CPME et de renforcer son influence. » a déclaré Amir Reza-Tofighi. ✅ La CPME81 est très heureuse d’avoir apporté son soutien à Amir dans cette campagne interne et maintenant, tous rassemblés pour porter les combats importants pour tous les entrepreneurs et dirigeants de France, qui sont l’énergie de nos territoires. Decouvrir son portrait sur BFM TV : voir la video ici Les grandes priorités fixées lors de sa 1ère conférence de presse le 23 janvier 2025 Le nouveau Président de la CPME a tenu sa première conférence de presse. Un moment clé pour faire un état des lieux de la situation économique et réaffirmer les positions fortes de notre confédération face aux défis majeurs. 🔍 𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗷𝗼𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗴𝗶𝗹𝗲Les signaux d’alerte sont nombreux : baisse des investissements, recul de la consommation, hausse des défaillances… La situation est préoccupante :-> Investissements en recul : seuls 16 % des industriels envisagent des investissements de capacité en 2025, contre 25 % en 2024.-> Défaillances d’entreprises : près de 68 000 cette année, un record, avec une hausse de 30 % pour les PME de plus de 50 salariés.-> Chômage en hausse : un taux anticipé à 8 % en 2025.Mais cette situation n’est pas une fatalité. Agir avec courage et rapidité est indispensable pour éviter que ces tendances ne s’aggravent davantage. 📊 𝗨𝗻 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗲Un budget est une nécessité, mais pas n’importe lequel. Aujourd’hui, le déficit de la Sécurité sociale explose : 25 milliards d’euros prévus en 2025, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2024.Les solutions ? Pas de hausse des prélèvements ni d’alourdissement du coût du travail, ce qui tuerait encore plus l’investissement et l’emploi. Comme dans nos entreprises, il faut avoir le courage de réduire les dépenses inutiles et d’engager des réformes ambitieuses.Un budget responsable ne peut pas être une réponse de court terme. Il doit incarner une vision stratégique pour l’avenir de notre pays et de ses entreprises. 💬 𝗥𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 : 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗲𝘅𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Sur la question des retraites, nous défendons le paritarisme. Ce conclave des partenaires sociaux est une occasion unique de reprendre la main sur la gestion de nos régimes.Nous arrivons sans lignes rouges, mais avec deux exigences fondamentales : préserver la compétitivité des entreprises et réduire le déficit public.Faire payer les pensions des retraités actuels par les générations futures est immoral. C’est une double punition : ils hériteront de la dette et manqueront des investissements cruciaux pour leur avenir. Pendant que les États-Unis investissent 500 milliards de dollars dans l’IA, nous risquons d’aggraver notre déficit et de sacrifier notre compétitivité. Il est temps d’agir, avec lucidité et ambition !

10 ans de mandat : Merci François !

Durant ses 10 années de mandat à la présidence de la CPME, François Asselin a réussi à imposer les PME dans le débat public Après dix ans à la tête de la CPME, François Asselin a passé la main, ce mardi 21 janvier 2025, à Amir Reza-Tofighi. Il laisse derrière lui une organisation qui a su trouver sa place dans le paysage médiatique et politique. Jusqu’au bout de son passage de relai, il a continué à dresser un bilan sans concession de la situation que nous vivons. Merci à toi, cher François, de ton engagement constant pour relayer la voix des territoires et du terrain, avec clarté, sincérité et sans concession, dans un seul intérêt, celui de celles et ceux qui font et fondent l’économie du pays. Une nouvelle fois dans tes dernières interviews ou sur le plateau de la Grande Emission BFM Business, tu as dit les choses avec pragmatisme et esprit constructif : « Le seul parti de la CPME est celui des entreprises et des entrepreneurs. Au delà, nous respectons une stricte neutralité et nous dialoguons avec toutes les forces politiques. Mais nous avons aussi dit que tous ceux qui avaient voté la censure fragilisaient les PME, donc leurs salariés, donc une partie de leur électorat. Nous voulons évidemment éviter un budget qui augmente les impôts, mais n’avoir aucun budget, aucune visibilité, c’est catastrophique pour l’économie du pays » Ta hauteur de vue va nous manquer mais sois assuré que nous continuerons le combat dans ta lignée et autour des mêmes valeurs, au service de nos TPE-PME et de leurs dirigeants ! Retrouvez les dernières interview de François Asselin :

Déclaration commune : les représentants patronaux et syndicaux appellent les élus à rétablir rapidement la stabilité et la sérénité

🔴 📣Communiqué commun : Les organisations patronales et syndicales : CPME nationale – Syndicat CFTC – CFE-CGC – CFDT – Mouvement des Entreprises de France – U2P et Force Ouvrière appellent les élus et responsables politiques à retrouver au plus vite le chemin de la stabilité, de la visibilité et de la sérénité. A l’attention de nos élus et responsables politiques : l’instabilité dans laquelle a basculé notre pays fait peser sur nous le risque d’une crise économique aux conséquences sociales dramatiques. D’ores et déjà en France, des projets d’investissements sont gelés, les intentions d’embauches sont révisées, les défaillances d’entreprises de toutes tailles se multiplient au point d’atteindre un niveau inconnu depuis longtemps. Derrière ces remontées en temps réel de nos capteurs de terrain sur tout le territoire – dont toutes nos organisations disposent massivement – c’est l’économie réelle, l’avenir des entreprises et le quotidien des salariés qui sont en jeu. Les conséquences d’une instabilité prolongée, pour notre société, sa cohésion, les femmes et les hommes qui la composent, en seraient graves. Dans le respect du fonctionnement de nos institutions et des choix des élus de la Nation, il est de notre devoir de vous alerter sur les risques réels qu’une telle instabilité génère. Comme vous, les acteurs sociaux que nous sommes – représentants des organisations syndicales et patronales – sommes profondément attachés à la démocratie et à la démocratie sociale. Nous sommes déterminés à participer pleinement aux transformations de notre société, confrontés à une situation budgétaire et à des mutations sans précédent, qu’elles soient technologiques, géostratégiques, démographiques ou climatiques.  C’est pourquoi nous appelons, au nom de la confiance que les millions de salariés et chefs d’entreprise que nous représentons placent en nous et de l’esprit de responsabilité qui nous guide, à retrouver au plus vite le chemin de la stabilité, de la visibilité et de la sérénité. La voie du paritarisme qui passe par le dialogue, la négociation collective et la construction de compromis, est en capacité d’apporter des réponses concrètes. Nos organisations en ont fait encore récemment la démonstration. Il en va de notre capacité à être porteurs de progrès et de justice sociale, de performance économique et sociale et de respect de l’environnement. Les interlocuteurs sociaux seront comme toujours au rendez-vous du dialogue et de la responsabilité. François Asselin, président de la CPMECyril Chabanier, président de la CFTCFrançois Hommeril, président de la Confédération française de l’Encadrement – CFE-CGCMarylise Léon, secrétaire générale de la CFDTPatrick Martin, président du Mouvement des entreprises de FranceMichel Picon, président de l’U2PFréderic Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière Déclaration commune à lire ⬇️

Augmentation exponentielle de la CFE dans l’Agglomération Gaillac-Graulhet

La confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Tarn a été alertée par nombre de ses adhérents et entrepreneurs du bassin économique de l’agglomération Gaillac-Graulhet de la forte hausse de la taxe CFE qui les frappe de plein fouet en cette période de tension économique générant, déjà, bien des inquiétudes. Cette situation d’instabilité fiscale que notre syndicat patronal dénonce au plan national comme local, n’est pas acceptable car les entreprises n’ont pas à être la variable d’ajustement de la gestion budgétaire de l’état ou des collectivités. La décision votée à la quasi unanimité des élus communautaires de l’agglomération Gaillac Graulhet en septembre 2023, sans imaginer les conséquences directes pour nos artisans, commerçants, indépendants, dirigeants de ce territoire, déjà bien essorés par les crises successives, les hausses continues des coûts de l’énergie, des matières premières, du travail…montre une certaine déconnexion avec le monde économique et la réalité du quotidien vécue par celles et ceux qui investissent et risquent leur propre argent. La CPME du Tarn comprend la colère de nos entrepreneurs et la partage car ce n’est ni aux citoyens, ni à celles et ceux qui sont les forces vives de nos territoires, de toujours passer à la caisse pour payer les dérives budgétaires ou les réformes non réalisées afin de simplifier notre mille feuille administratif, normatif et territorial. Rendre de l’oxygène à nos TPE-PME qui sont le cœur battant de nos cœurs de ville, passe par une meilleure maîtrise de la dépense publique en faisant des économies, pragmatiques et raisonnables, et pas par des hausses d’impôts. La période d’inquiétude et d’incertitude que traversent nos entreprises demande du courage plus que de la facilité. La réponse apportée le Président de la CAGG qualifiant de « connerie » la décision votée pour la hausse de la CFE, n’est pas audible et ne peut suffire à calmer cette exaspération du terrain et des petites et moyennes entreprises qui voient exploser cette taxe, sans se traduire par une vraie politique économique et une vision territoriale d’attractivité ou de développement. Notre syndicat demande aux élus de l’agglomération Gaillac Graulhet de revoir leur position de calcul de cette taxe et de comprendre le ras-le-bol fiscal des entrepreneurs locaux en faisant d’autres choix, mieux concertés et plus équilibrés.

Communiqué CPME : Augmenter la fiscalité ne ferait qu’accélérer le ralentissement économique

Alors que les indicateurs passent les uns après les autres à l’orange, il est plus que jamais impératif de soutenir les entreprises. Si les grandes entreprises multiplient les annonces de plans sociaux, les chiffres ne trompent pas et montrent que les PME, à bas bruit, sont également frappées de plein fouet par le ralentissement économique actuel. Et il est à craindre que, dans les mois qui viennent, le plus grand plan social de France ne se fasse, dans les PME contraintes de cesser leur activité. ✔️Il est donc maintenant temps que cesse la surenchère fiscale. Un jour c’est l’augmentation du versement mobilité, le lendemain celle des frais de notaires. Qui peut imaginer que l’on va ainsi redonner confiance aux acteurs économiques qui s’installent, progressivement, sans mot d’ordre ni préavis, dans une sorte de « grève de l’investissement et du recrutement » ? ➡️Dans ce contexte, la CPME réclame l’abandon du projet gouvernemental d’augmentation du coût du travail et le maintien des allègements de charges actuels. S’entêter sans prendre en compte la dégradation économique serait incompréhensible. ‼️Jusqu’où faudra-t-il que la situation se dégrade pour que l’on comprenne enfin que l’urgence n’est pas d’augmenter, encore et toujours, le poids des prélèvements obligatoires, mais de diminuer enfin les dépenses publiques ? Alléger le poids de l’Etat, ce n’est pas simplement s’en prendre aux entreprises et aux contribuables, c’est réformer l’action publique.

La CPME agit à l’Assemblée Nationale, pour faire prendre conscience des réalités économiques et des conséquences désastreuses de l’augmentation des coûts

Alors que le projet de loi de finances pour 2025 (PLF) est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, la CPME rappelle depuis plusieurs semaines à l’exécutif et aux parlementaires, l’absolue nécessité de prudence face aux différentes demandes tendant à déstabiliser les dispositifs d’accompagnement des entreprises actuels. Elle s’est également élevée contre les propositions d’augmentations directes ou indirectes, des impôts ou prélèvements et du coût du travail qui pèsent sur les entreprises Auprès du Premier ministre et des membres du gouvernement en amont de la présentation du PLF en conseil des ministres. Depuis la nomination du gouvernement Barnier, en amont de la présentation du PLF 2025, François Asselin s’est entretenu à plusieurs reprises avec le Premier ministre et les membres de son cabinet mais également avec de nombreux ministres impliqués dans l’examen du texte, en particulier avec les ministres de l’Economie, du Travail,  de la Fonction publique et de la Simplification : Antoine Armand, Astrid Panosyan-Bouvet, Guillaume Kasbarian ou encore le ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci. Une rencontre est prévue dans les prochains jours avec le ministre chargé du Budget, Laurent Saint-Martin. Auprès des parlementaires, depuis le début de l’examen du texte La CPME s’inscrit pleinement dans l’examen du texte en rencontrant des parlementaires clefs – cela a été notamment le cas du rapporteur général du budget Charles de Courson et de plusieurs présidents de groupes parlementaires -, en participant à des auditions et en les alertant par écrit de certaines initiatives ou encore, en proposant des modalités concrètes pour faire évoluer le texte. En alertant sur certaines initiatives Au-delà de l’effort déjà consenti à hauteur de vingt milliards d’euros (report de la suppression de la CVAE…), plusieurs propositions issues de l’Assemblée nationale, risquent en effet d’avoir des conséquences très dommageables pour la stabilité et la compétitivité de notre tissu économique productif si elles étaient définitivement votées en séance. La CPME a notamment alerté : En étant force de propositions concrètes pour enrichir le texte Parallèlement, si la CPME a marqué son opposition à certaines mesures, elle a également fait valoir certaines propositions, dans le cadre d’un dialogue constant avec ses adhérents. Parmi les propositions portées, dont certaines ont été discutées, voir adoptées, figurent notamment : La prolongation des avantages sur les pourboires perçus par les salariés en contact avec la clientèle ; L’examen se poursuit. La CPME reste mobilisée dans la perspective du début de l’examen du texte au Sénat. 🔵 Déclaration commune co-signée ci-dessous 👇

Augmentation du coût du travail par la baisse des allègements de cotisations, une lourde menace pour l’emploi et la performance économique des entreprises

🔴Déclaration Commune : CPME, MEDEF, U2P, FNSEA, UDES🔵 La discussion qui s’ouvre à partir du lundi 21 octobre en commission à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, sera déterminante. Elle actera ou non la poursuite de la politique conduite depuis plusieurs années pour remettre la France dans le jeu de la performance économique, atteindre le plein emploi et contribuer à la cohésion de la société. Dans une logique de bouclage budgétaire, ce texte prévoit une diminution sans précédent du niveau des exonérations de cotisations patronales dont bénéficient aujourd’hui les entreprises pour les rémunérations allant jusqu’à 3,5 SMIC. C’est une charge supplémentaire de plus de 5 Mds€ que devraient supporter nos entreprises, quelles que soient leur taille, secteur d’activité ou statut. Cela s’ajouterait aux autres transferts de charges, notamment via les complémentaires santé, les indemnités journalières, ou à la réduction du soutien au régime des apprentis. Nous rappelons que les exonérations de cotisations sociales ne sont pas un « cadeau » aux entreprises ; elles contribuent à garantir un niveau de salaire minimum parmi les plus élevés de l’OCDE en pourcentage du salaire médian et d’un niveau de protection sociale élevé, financé pour une large part par le travail. Ce choix de société a conduit dans les années 90 à mettre en place ce système d’allègement du coût du travail. Il préserve l’emploi, en particulier des populations faiblement qualifiées, plus particulièrement exposées au risque de chômage. Cette politique a produit des résultats incontestables, comme le confirme le rapport public remis par MM. Bozio et Wasmer au Gouvernement. La réduction de ces exonérations se traduirait par une hausse immédiate du coût du travail, qui rognerait mécaniquement les marges des entreprises. Cette hausse du coût du travail, en particulier au niveau du SMIC, constitue un risque majeur en termes de destruction d’emploi, affectant des secteurs qui jouent un rôle déterminant en matière d’insertion professionnelle et d’accompagnement des personnes les plus fragilisées. Ces secteurs fortement pourvoyeurs d’emplois dégageant des rentabilités faibles, et pour beaucoup d’entre eux n’ayant pas la possibilité de répercuter à leurs clients publics ou privés l’augmentation de leurs charges, seraient mis en difficultés. A rebours de l’objectif affiché de « désmicardisation », beaucoup d’entre eux n’auraient d’autre choix que de bloquer les augmentations de salaires. « L’ascenseur social » pour les salariés, percevant ces niveaux de rémunération, sera durablement freiné ; le partage de la valeur dans les entreprises, qui est un facteur de progrès social, serait affecté. La suppression des exonérations, au-delà de 3 SMIC, affecterait également la compétitivité et la pérennité des entreprises dans un contexte de concurrence internationale accrue, et ce à l’encontre de l’objectif poursuivi ces dernières années de réindustrialisation et de souveraineté économique. Dans certains secteurs, cela pourrait même conduire à un mouvement de délocalisations. Le redressement de nos finances publiques est indispensable. Mais c’est bien la capacité de nos entreprises à rester économiquement performantes et à croître qui permettra durablement d’assurer l’emploi, les augmentations de salaires, le financement de notre protection sociale et de l’innovation, le développement des territoires. De nombreuses pistes d’économies existent notamment dans la sphère publique.Prenons garde aux fausses solutions qui risquent de ralentir l’investissement, la création d’emplois et de peser négativement sur cette croissance dont la France a tant besoin.  🔵 Déclaration commune co-signée ci-dessous 👇

Budget 2025 : « Ce sont les entreprises qui vont payer ! »

Projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale : pour les entreprises, l’addition sera salée 🔴Augmentation du coût de l’embauche d’un apprenti, augmentation des charges au niveau du SMIC, transfert vers les entreprises d’une partie de l’indemnisation des arrêts maladies notamment, ces projets se traduiront par une forte hausse des coûts pour les entreprises. Viennent s’ajouter, aux nombreuses « recettes de poche », la disparition du crédit impôt innovation ou de l’abattement en cas de transmission, autant de mesures qui concernent prioritairement l’avenir des PME. 🔵Cela ne sera pas sans conséquence sur l’activité économique et il est à craindre que la croissance n’en pâtisse. La véritable diminution des dépenses publiques, elle, attendra. Alors qu’en un an, le nombre d’agents publics s’est accru de 70 000, la « suppression de 2200 postes répartis entre les ministères et les opérateurs de l’Etat » fait figure de mauvais gag. ↪️ Le résultat sera moins risible 😡 : la France devrait atteindre l’année prochaine son niveau de prélèvements obligatoires record… tout en restant, plus que jamais, championne des dépenses publiques, qui continueront à augmenter Interview au JDD de François Asselin, President CPME nationale : « Ce sont les entreprises qui vont payer ! » ↪️ Dans l’interview parue ce jour dans le JDD, Le Journal du Dimanche, François Asselin fait part de sa colère 😡 et met en garde contre les destructions d’emplois que vont engendrer les choix budgétaires du nouveau Gouvernement Michel Barnier.Le Président de la Confédération des petites et moyennes entreprises qualifie de « blague » les efforts de l’État pour réduire ses dépenses. 📣« Si l’on voulait augmenter le coût du travail dans notre pays, on ne s’y prendrait pas autrement. »🔴 « Pire : l’augmentation du coût du travail risque de bouleverser l’équilibre recettes/dépenses et conduire à des licenciements et des défaillances d’entreprises » ✅ Mener des réformes courageuses de l’action publique, simplifier, libérer l’économie du carcan administratif et normatif, s’attaquer à la fraude sociale…d’autres voies d’économies réelles existent comme le martèle la CPME depuis des mois, sans avoir toujours besoin de faire augmenter la pression fiscale, battre les records de prélèvements et faire des entreprises la cible 🎯 systématique et la variable d’ajustement ! 🔵 Entretien complet à lire ci-dessous 👇

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