Les adhérents de la CPME, réunis aujourd’hui à 15h00 en Assemblée générale élective, ont élu l’entrepreneur Amir Reza-Tofighi, avec 65,4% des voix.
Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes.
Fils de réfugiés politiques iraniens. Amir Reza-Tofighi est né en France en 1984, et a grandi à Grigny. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur. Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international.
En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022.
Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME (Unédic) il a été nommé président de la commission Innovation, mandat au cours duquel il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019.
« Je m’engage à porter chaque jour le combat des valeurs qui sont celles de notre Confédération : le travail, l’effort, le mérite, la responsabilisation et la prise de risques. Toutes ces valeurs qui font des entrepreneurs que nous sommes, les bâtisseurs de la nation. Je tiens également à rendre hommage à François Asselin, dont l’action et la vision ont permis de transformer profondément la CPME et de renforcer son influence. » a déclaré Amir Reza-Tofighi.
✅ La CPME81 est très heureuse d’avoir apporté son soutien à Amir dans cette campagne interne et maintenant, tous rassemblés pour porter les combats importants pour tous les entrepreneurs et dirigeants de France, qui sont l’énergie de nos territoires.

Decouvrir son portrait sur BFM TV : voir la video ici
Les grandes priorités fixées lors de sa 1ère conférence de presse le 23 janvier 2025

Le nouveau Président de la CPME a tenu sa première conférence de presse. Un moment clé pour faire un état des lieux de la situation économique et réaffirmer les positions fortes de notre confédération face aux défis majeurs.
🔍 𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗷𝗼𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗴𝗶𝗹𝗲
Les signaux d’alerte sont nombreux : baisse des investissements, recul de la consommation, hausse des défaillances… La situation est préoccupante :
-> Investissements en recul : seuls 16 % des industriels envisagent des investissements de capacité en 2025, contre 25 % en 2024.
-> Défaillances d’entreprises : près de 68 000 cette année, un record, avec une hausse de 30 % pour les PME de plus de 50 salariés.
-> Chômage en hausse : un taux anticipé à 8 % en 2025.
Mais cette situation n’est pas une fatalité. Agir avec courage et rapidité est indispensable pour éviter que ces tendances ne s’aggravent davantage.
📊 𝗨𝗻 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗲
Un budget est une nécessité, mais pas n’importe lequel. Aujourd’hui, le déficit de la Sécurité sociale explose : 25 milliards d’euros prévus en 2025, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2024.
Les solutions ? Pas de hausse des prélèvements ni d’alourdissement du coût du travail, ce qui tuerait encore plus l’investissement et l’emploi. Comme dans nos entreprises, il faut avoir le courage de réduire les dépenses inutiles et d’engager des réformes ambitieuses.
Un budget responsable ne peut pas être une réponse de court terme. Il doit incarner une vision stratégique pour l’avenir de notre pays et de ses entreprises.
💬 𝗥𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 : 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗲𝘅𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́
Sur la question des retraites, nous défendons le paritarisme. Ce conclave des partenaires sociaux est une occasion unique de reprendre la main sur la gestion de nos régimes.
Nous arrivons sans lignes rouges, mais avec deux exigences fondamentales : préserver la compétitivité des entreprises et réduire le déficit public.
Faire payer les pensions des retraités actuels par les générations futures est immoral. C’est une double punition : ils hériteront de la dette et manqueront des investissements cruciaux pour leur avenir. Pendant que les États-Unis investissent 500 milliards de dollars dans l’IA, nous risquons d’aggraver notre déficit et de sacrifier notre compétitivité.
Il est temps d’agir, avec lucidité et ambition !