La CPME sur tous les fronts pour défendre les entrepreneurs et les entreprises

Droits de douane américains et retraites, projet de loi de simplification de la vie économique, suppression du test PME,…notre président national, Amir Reza Tofighi est sur le pont et sur tous les fronts ces dernières semaines, accompagné de nos équipes nationales et locales, pour porter la voix des TPE-PME, défendre les intérêts des forces vives de nos territoires, faire des propositions concrètes et nourrir le débat sur les grands chantiers à mettre en œuvre rapidement afin de faire baisser la dépense publique et simplifier la vie des entreprises.

« Ce ne sont pas juste nos exportations qui vont être impactées, c’est l’économie mondiale » a prévenu Amir Reza-Tofighi, invité ce matin à 7h40 des « 4 Vérités » de l’émission Télématin sur France 2. « La Nation doit être derrière ses entreprises, parce que notre tissu économique va être attaqué, nos entreprises vont être attaquées. » Pendant 10 minutes, il est revenu sur la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis et le conclave sur les retraites.

La CPME appelle à un front commun pour défendre les entreprises européennes face aux nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis. L’annonce du président Donald Trump de taxer les produits européens à hauteur de 20% supplémentaires et d’instaurer des droits de douane de 25% sur les automobiles importées pourrait avoir des conséquences graves, notamment pour les PME françaises.

Une unité européenne indispensable

Dans un communiqué de presse ce matin, la CPME a souligné l’urgence d’une réponse unie de l’Union européenne, avec des mesures de réciprocité ciblées sur certains produits ou services américains. Cela permettrait d’entamer des négociations plus équilibrées, tout en protégeant les entreprises les plus vulnérables, en particulier les PME, qui risquent d’être les plus affectées par cette guerre commerciale.

Elle a également appelé à la mise en place de mesures d’accompagnement pour les PME françaises les plus fragiles.

« La nation doit être derrière ses entreprises »

Amir Reza-Tofighi a réagi jeudi 3 avril pour souligner l’importance de l’unité nationale face à cette situation. Invité de 8h30 à 9h00 de la matinale de RMC BFM face à Apolline de Malherbe, il a rappelé que : « la nation doit être derrière ses entreprises, parce que notre tissu économique va être attaqué».Il a également averti sur que cette guerre commerciale pourrait se révéler « perdant-perdant pour tout le monde » y compris les consommateurs américains. La CPME insiste sur la nécessité de sortir des clivages politiques et de faire preuve d’unité pour défendre les intérêts de nos entreprises.

Il a également réagi sur France 2 dans l’émission les 4 vérités de Télématin  « Les patrons des entreprises de vins et spiritueux ou de cosmétiques sont très inquiets. J’appelle l’union nationale derrière nos entreprises, car le choc va être très dur. »

Retrouver ici les différentes interventions télé, radio et réactions de la CPME

   

 

Suppression du test PME : incompréhensible et inadmissible !

Alors que le gouvernement prétend vouloir simplifier la vie des entreprises, les députés ont, en commission, supprimé le « test PME » du projet de loi simplification. Une décision inexplicable et contre-productive.

Ce test visait à évaluer en amont l’impact concret des textes de loi sur les petites et moyennes entreprises par une expérimentation in situ, afin d’éviter que des mesures inapplicables ou disproportionnées viennent encore alourdir leur quotidien.

Depuis de nombreuses années, la CPME porte cette mesure avec constance et détermination. Elle n’a rien de symbolique : elle est un outil de rationalité, d’écoute du terrain et de prévention des excès bureaucratiques. Face à la surtransposition des règles, à l’empilement normatif et à la complexité croissante, ce test représente un garde-fou indispensable.

Le supprimer, c’est choisir de continuer à légiférer sans mesurer les conséquences pour celles et ceux qui font tourner l’économie réelle. C’est ignorer que les PME n’ont ni armées de juristes, ni batteries de consultants pour naviguer dans les méandres des lois mal calibrées.

Prétendre simplifier la vie économique sans écouter les PME, c’est légiférer à l’aveugle.

La CPME appelle donc  les parlementaires à retrouver le sens des réalités en rétablissant  cette mesure de bon sens en séance publique. Ce n’est pas une question technique : c’est une question de méthode, de respect, et de lucidité.

Sans test PME, la loi dite de « simplification de la vie économique » ne sera qu’un énième grand plan de simplification qui fera un flop. Les groupes parlementaires RN, UDR, Horizons, Ecologiste, Communiste et LFI qui ont soutenu cet amendement de suppression doivent maintenant montrer que le soutien aux PME qu’ils affichent à longueur de débat ne sont pas que des mots. Le moment est venu de passer de la parole aux actes.

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