Projet de réforme de l’assurance-chômage : position de la CPME

📣Réforme de l’assurance-chômage : la position de la CPME Le Premier ministre Gabriel Attal a récemment annoncé les grandes lignes de la réforme de l’assurance-chômage, un sujet crucial dans le contexte actuel où beaucoup d’entreprises peinent à recruter malgré les millions de demandeurs d’emploi indemnisés.✅La CPME 81 soutient des mesures incitatives pour la reprise d’emploi, notamment :🔹Le durcissement de la période de référence d’affiliation à 8 mois sur 20 et la réduction de la durée d’indemnisation à 15 mois.🔸La modulation des conditions d’indemnisation selon le marché de l’emploi.🔹L’instauration d’un « bonus emploi sénior » pour encourager les séniors à accepter un emploi.↪️Retrouvez l’intégralité du communiqué de la CPME et de nos propositions

Encadrement des délais de paiement : le Parlement européen doit entendre les entreprises françaises

Les retards de paiement minent la trésorerie des PME. Mais réduire les délais de paiement en les limitant à 30 jours, comme le proposait la Commission européenne, n’y changera rien. Bien au contraire, cela mettrait une pression croissante sur la trésorerie des petites et moyennes entreprises et pénaliserait fortement certains secteurs dont l’activité saisonnière exige davantage de souplesse.  Le projet de règlement suscite donc des inquiétudes majeures notamment dans les secteurs professionnels qui bénéficient aujourd’hui, en application de la loi de modernisation de l’économie (LME), de délais dérogatoires. Dans ce contexte, la CPME salue les amendements désormais préconisés par le Parlement européen, qui correspondent pour partie à ses demandes : Ces avancées essentielles doivent être validées lors du vote en plénière qui intervient aujourd’hui. Il conviendra par la suite d’améliorer le texte. Les entreprises françaises doivent, par exemple, pouvoir conserver la possibilité de recourir au paiement direct des sous-traitants. De même celles qui exportent, souvent confrontées à des délais de paiement plus longs de la part de leurs clients étrangers, doivent être exonérées de l’application de ce règlement. 

Retour sur le grand oral CPME des élections européennes du 15 mai

Mercredi 15 mai, 4 des principales têtes de liste aux élections européennes sont venues tour à tour débattre avec un parterre de 200 chefs d’entreprise réunis à la CPME, en présence de la presse (AFP, Le Figaro, Le Monde, Les Echos, etc.). Valérie Hayer (Renaissance), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Marie Toussaint (Les Ecologistes) et Raphaël Glucksmann (PS – Place publique) se sont prêtés à l’exercice. Avant eux, le 20 mars dernier, les deux autres têtes de liste Jordan Bardella (RN) et Léon Deffontaines (PCF) avaient ouvert ce cycle de grands oraux de la CPME.  Le principe de ces interventions ? Après un discours introductif, les candidats ont répondu aux questions des dirigeants de PME, le tout en 45 minutes chaque.  Retour sur une matinée riche en enseignements sur les positions économiques, sociales et environnementales de ces candidats, permettant d’éclairer les dirigeants de PME pour leur vote du 9 juin.  Crédit photos : Geoffroy LASNE Valérie Hayer, Renaissance Accueillie par François Asselin, la candidate de la majorité présidentielle a ouvert cette session. Le président de la CPME, qui a évoqué les 150 propositions de la CPME pour donner un nouvel élan aux PME, a fait le constat des manquements de l’Europe, en terme d’inflation normative notamment. Il l’a ainsi interpellée en lui demandant : « Comment comptez-vous vous prendre pour redonner du sens à l’Europe ?‘  Après avoir estimé que le risque de déclassement de l’Europe face à la concurrence internationale était bien là, Valérie Hayer a rappelé l’utilité du plan de relance européen post-Covid et du reporting de durabilité. Elle a ensuite parcouru les principaux axes de son programme économique pour le prochain mandat :  Elle s’est enfin prononcée en faveur du déploiement en Europe du « test PME » proposé par la CPME.  François-Xavier Bellamy, LR Le candidat a évoqué le premier pilier de son programme : « retrouver le sens de la liberté, pour laisser travailler les PME et les libérer des contraintes ». En matière de normes, il a fait le constat que 33% des émissions de carbone dans le monde sont issues de la Chine, donc cela n’a aucun sens de contraindre à ce point les PME européennes. Plus encore, il a dénoncé la double peine aboutissant à ce qu’on détruise notre économie en offrant des parts de marché à des pays tiers qui ne décarbonent pas leur économie.  Dès lors, il a appelé à sortir de celle logique de l’UE d’ « d’être les plus vertueux » et a présenté ses propositions :  Marie Toussaint, Les Ecologistes Après avoir, en toute logique, affirmé que le dérèglement climatique était sa grande priorité, la candidate des Ecologistes a détaillé les moyens de l’atteindre.  Premier axe, déployer un « choc d’investissement public qui entraînera l’investissement privé« , afin que ce ne soient pas uniquement les plus grandes entreprises qui soient en capacité de faire leur transition écologique. A cet égard, elle a proposé la mise en place de guichets d’aides pour accompagner les PME. Et elle a précisé que ce plan d’investissement massif devait être accompagné de commande publique par le « buying act » européen Elle a également appelé à la mise en place d’une autre politique énergétique, fiscale et commerciale en Europe consistant à :  Raphaël Glucksmann, PS – Place publique Le candidat est revenu sur le volet économique de son programme :  Visionnez le replay de cette matinée : 

Vidéo : congés payés acquis durant les arrêts maladie, les PME démunies

Un récent arrêt de la Cour de Cassation transposant le droit européen, a validé que les salariés pouvaient désormais acquérir des congés payés lorsqu’ils étaient en arrêt maladie. Face aux conséquences financières très lourdes pour les PME de cette décision, la CPME est montée au front. Regardez ce reportage Expression directe de 4mn qui a été diffusé sur France Télévision mi-février : François Asselin explique la mobilisation de la CPME et ses propositions pour freiner les conséquences dévastatrices de cette décision. William Wafo, dirigeant de la société STIA , témoigne et explique l’impact de cette directive européenne sur son entreprise.  Pour en savoir plus sur la position de la CPME national, consultez le communiqué de presse.   

Un nouvel élan européen pour les PME

Alors que ces cinq dernières années ont été synonymes d’une inflation normative considérable, en faveur des transitions numérique et écologique notamment, la CPME appelle les responsables politiques à redonner du sens et de la cohérence à l’action économique de l’Union européenne. De nombreuses normes européennes impactent directement la législation française ; il est donc crucial pour la CPME de faire connaître ses positions auprès des institutions européennes, pour que les textes décidés à Bruxelles bénéficient davantage aux PME. À cet effet, elle s’est dotée d’un bureau de représentation au plus près des institutions européennes, chargé de porter les intérêts des entrepreneurs français auprès des législateurs européens. À l’aune des élections européennes (les 8* et 9 juin pour les électeurs français), la CPME s’engage davantage et met à la disposition des futurs députés européens 150 propositions visant à bâtir un meilleur avenir pour les PME européennes.  *Scrutin pour les électeurs votant à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, en Polynésie française et dans les ambassades et consulats situés en zone Amériques et Caraïbes Quel est le rôle des députés européens dans le processus législatif de l’Union européenne ? Les députés européens sont un maillon essentiel dans la rédaction et l’adoption des textes européens. Il leur incombe d’amender et de voter les textes législatifs proposés par la Commission européenne. Apprenez-en plus sur le fonctionnement du Parlement européen et sur l’enjeu des élections européennes dans l’infographie ci-dessous. Comment le Parlement européen agit-il en faveur des PME françaises ? Grâce à l’action significative de la CPME, aux côtés de son partenaire européen SMEunited, beaucoup a été fait lors de ces dernières années. Mais nombre de défis s’annoncent pour le mandat 2024-2029 : transitions numérique et écologique, soutien aux régions ultrapériphériques, équité fiscale, dialogue social européen… Et qui de mieux que des eurodéputés pour expliquer les arcanes des négociations bruxelloises ? A l’approche du terme de leur mandat, nous avons donné la parole à six d’entre eux, de tous horizons, pour revenir sur les acquis des cinq dernières années en faveur des PME et réagir aux propositions formulées dans notre livre blanc.

Décryptage du plan d’action : simplification !

Les ministres Bruno Le Maire, Roland Lescure, Olivia Grégoire, Thomas Cazenave et Marina Ferrari ont présenté le mardi 23 avril le « Plan d’action : Simplification ! » qui a pour but d’alléger la charge administrative des entreprises. Ce plan affiche 3 objectifs : Afin de concrétiser ces orientations, un projet de loi sera présenté cette fin de semaine.

Aller au contenu principal