🔴🔵Budget 2026 : augmenter les prélèvements, c’est NON‼️

La réalité est cruelle. La France est 25e ou 26e (sur 27) sur les quatre principaux indicateurs des finances publiques : le déficit, la dette, les dépenses et les prélèvements obligatoires. Et le budget 2025, bien loin de diminuer les dépenses publiques s’est, une fois de plus, contenté de rajouter 13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires dont l’essentiel concernait les entreprises. 👉Soyons donc clairs : demander davantage 💶au monde économique en 2026 reviendrait à sacrifier le peu de croissance qui nous reste. Notre position est simple : c’est non. Et pourtant, alors que le déficit dépasse aujourd’hui les 3200 milliards d’euros📈, mine la croissance et menace📉 la souveraineté de la France, si rien n’est fait, notre pays sera balayé par une crise de la dette sans précédent. D’autres prendront les décisions que nous n’aurons pas su prendre. ↪️Une « année blanche » consistant à geler les dépenses sans engager enfin les réformes nécessaires, ne serait qu’un expédient. La CPME nationale plaide plutôt pour des mesures immédiates de réduction de dépenses ayant pour objectif de rendre financièrement soutenable notre modèle social. Et supportable le poids de l’Etat et des collectivités territoriales. Pour être efficaces, ces mesures doivent s’inscrire dans les principes suivants : 🔵Fixer une trajectoire pluri annuelle de réduction des dépenses🔴Se concentrer prioritairement sur les réductions des dépenses publiques de fonctionnement et non sur les investissements🔵Privilégier les mesures d’économies récurrentes🔴Interdire les mesures de compensation des efforts budgétaires par une capacité à se refinancer par l’impôt (comme cela a été le cas avec le versement Mobilité régional en 2025) ✔️Toute entreprise est capable de réduire ses dépenses de 2,35%, et c’est ce que représente la baisse attendue de dépenses de 40 Mds d’euros par rapport aux 1700 Mds d’euros de dépenses annuelles. Arrêtons de dire que c’est impossible pour l’Etat.

Communiqué « A69 Castres-Toulouse : On déroule l’autoroute et on FINIT ! »

Suite aux demandes de sursis exécutoire déposées par l’Etat mais également les requêtes en interventions volontaires collectives de l’ensemble des forces économiques du territoire tarnais et de la région Occitanie pour suspendre la décision du Tribunal Administratif du 27 février dernier, le rendu du jour de la Cour Administrative d’Appel de Toulouse est donc clair : on reprend le chantier et on finit ! Enfin un peu de bon sens, de pragmatisme et surtout l’arrêt d’une gabegie d’argent public qui aura duré 3 mois, pour stopper un chantier déjà engagé à plus de 60% et dont toutes les autorisations avaient déjà été octroyées pour une livraison en fin d’année 2025. Mais la note reste salée pour le contribuable, ainsi que pour toutes les entreprises, PME, artisans, sous-traitants…qui oeuvrent sur ce chantier d’ampleur depuis 2023 et se sont vus dans l’obligation forcée de mettre des centaines de salariés au chômage partiel ou reclassés, mettant en péril les trésoreries et la survie de bien des sociétés. Ceci dans un contexte national et international déjà tendus et bien incertains s’ajoutant aux crises successives subies de plein fouet. Plus de 200000 euros par jour dilapidés depuis 90 jours, soient 18 millions, 1000 emplois directs et 2000 indirects touchés, des vies de famille impactées, des commerces proximité affectés et des projets d’investissements aux calendriers renvoyés à plus tard…les dégâts économiques, humains, sociaux, sont bien réels et il va falloir forte une mobilisation de tous les acteurs de terrain pour une reprise rapide et définitive. Les propos rassurants du Ministre des Transports, Philippe Tabarot, démontrent cette détermination.      Le changement des règles en cours de match laissera cependant un gout amer sur notre capacité à entreprendre en France et aura mis au jour, grandeur nature, les difficultés à investir, bâtir, réindustrialiser et finalement faire face au millefeuille administratif ainsi qu’aux poids des freins législatifs et réglementaires dans notre pays, pour toutes celles et ceux qui veulent créer de l’emploi et de l’activité, plutôt que de leur simplifier la vie. La CPME81 se réjouit de cette décision de la Cour d’Appel qui va dans le sens du respect de la volonté d’une majorité de tarnaises et tarnais qui attendent cet équipement structurant depuis des décennies. Loin d’un « caprice régional », cet outil de désenclavement est atout majeur pour l’attractivité du sud du département et son développement. L’avenir le prouvera.

Apprentissage : ne cassons pas une dynamique porteuse d’avenir

La CPME propose qu’en cas d’instauration d’un reste à charge pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 à bac+5, celui-ci soit restitué aux entreprises si une embauche définitive intervient à l’issue de la formation. 👉Le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le privé est passé de 290.000 en 2017 à 854.000 en 2024. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a baissé de 30% ! Les chiffres démontrent donc sans ambiguïté que l’apprentissage est une clé de l’accès au marché du travail. Formation initiale qui n’en est pas moins une formation d’excellence, l’apprentissage, au même titre que les autres cursus initiaux, a, et c’est logique, un coût pour les finances publiques. Au vu des résultats, il s’agit cependant d’une des meilleures utilisations possibles des deniers publics : un investissement sur l’avenir. Pour autant, dans la situation budgétaire actuelle, il est logique que tous les postes de dépenses publiques soient analysés. Mais rappelons que, depuis janvier dernier, la prime à l’embauche versée aux employeurs a déjà été ramenée à 5.000 euros en dessous de 250 salariés, 2.000 au-delà. Instaurer un reste à charge supplémentaire de 750 euros pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 ou supérieur, comme semble l’envisager le gouvernement à compter du 1er juillet, risquerait de casser la dynamique et d’impacter négativement l’emploi des jeunes. ✅ Consciente des contraintes budgétaires, la CPME propose une solution équilibrée : que cet éventuel reste à charge soit restitué aux entreprises qui recrutent définitivement leur apprenti à l’issue de la formation. Les PME qui font l’effort de transformer un contrat d’apprentissage en un emploi durable doivent être encouragées, et non pénalisées.

La CPME sur tous les fronts pour défendre les entrepreneurs et les entreprises

Droits de douane américains et retraites, projet de loi de simplification de la vie économique, suppression du test PME,…notre président national, Amir Reza Tofighi est sur le pont et sur tous les fronts ces dernières semaines, accompagné de nos équipes nationales et locales, pour porter la voix des TPE-PME, défendre les intérêts des forces vives de nos territoires, faire des propositions concrètes et nourrir le débat sur les grands chantiers à mettre en œuvre rapidement afin de faire baisser la dépense publique et simplifier la vie des entreprises. « Ce ne sont pas juste nos exportations qui vont être impactées, c’est l’économie mondiale » a prévenu Amir Reza-Tofighi, invité ce matin à 7h40 des « 4 Vérités » de l’émission Télématin sur France 2. « La Nation doit être derrière ses entreprises, parce que notre tissu économique va être attaqué, nos entreprises vont être attaquées. » Pendant 10 minutes, il est revenu sur la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis et le conclave sur les retraites. La CPME appelle à un front commun pour défendre les entreprises européennes face aux nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis. L’annonce du président Donald Trump de taxer les produits européens à hauteur de 20% supplémentaires et d’instaurer des droits de douane de 25% sur les automobiles importées pourrait avoir des conséquences graves, notamment pour les PME françaises. Une unité européenne indispensable Dans un communiqué de presse ce matin, la CPME a souligné l’urgence d’une réponse unie de l’Union européenne, avec des mesures de réciprocité ciblées sur certains produits ou services américains. Cela permettrait d’entamer des négociations plus équilibrées, tout en protégeant les entreprises les plus vulnérables, en particulier les PME, qui risquent d’être les plus affectées par cette guerre commerciale. Elle a également appelé à la mise en place de mesures d’accompagnement pour les PME françaises les plus fragiles. « La nation doit être derrière ses entreprises » Amir Reza-Tofighi a réagi jeudi 3 avril pour souligner l’importance de l’unité nationale face à cette situation. Invité de 8h30 à 9h00 de la matinale de RMC BFM face à Apolline de Malherbe, il a rappelé que : « la nation doit être derrière ses entreprises, parce que notre tissu économique va être attaqué».Il a également averti sur que cette guerre commerciale pourrait se révéler « perdant-perdant pour tout le monde » y compris les consommateurs américains. La CPME insiste sur la nécessité de sortir des clivages politiques et de faire preuve d’unité pour défendre les intérêts de nos entreprises. Il a également réagi sur France 2 dans l’émission les 4 vérités de Télématin  « Les patrons des entreprises de vins et spiritueux ou de cosmétiques sont très inquiets. J’appelle l’union nationale derrière nos entreprises, car le choc va être très dur. » Retrouver ici les différentes interventions télé, radio et réactions de la CPME       Suppression du test PME : incompréhensible et inadmissible ! Alors que le gouvernement prétend vouloir simplifier la vie des entreprises, les députés ont, en commission, supprimé le « test PME » du projet de loi simplification. Une décision inexplicable et contre-productive. Ce test visait à évaluer en amont l’impact concret des textes de loi sur les petites et moyennes entreprises par une expérimentation in situ, afin d’éviter que des mesures inapplicables ou disproportionnées viennent encore alourdir leur quotidien. Depuis de nombreuses années, la CPME porte cette mesure avec constance et détermination. Elle n’a rien de symbolique : elle est un outil de rationalité, d’écoute du terrain et de prévention des excès bureaucratiques. Face à la surtransposition des règles, à l’empilement normatif et à la complexité croissante, ce test représente un garde-fou indispensable. Le supprimer, c’est choisir de continuer à légiférer sans mesurer les conséquences pour celles et ceux qui font tourner l’économie réelle. C’est ignorer que les PME n’ont ni armées de juristes, ni batteries de consultants pour naviguer dans les méandres des lois mal calibrées. Prétendre simplifier la vie économique sans écouter les PME, c’est légiférer à l’aveugle. La CPME appelle donc  les parlementaires à retrouver le sens des réalités en rétablissant  cette mesure de bon sens en séance publique. Ce n’est pas une question technique : c’est une question de méthode, de respect, et de lucidité. Sans test PME, la loi dite de « simplification de la vie économique » ne sera qu’un énième grand plan de simplification qui fera un flop. Les groupes parlementaires RN, UDR, Horizons, Ecologiste, Communiste et LFI qui ont soutenu cet amendement de suppression doivent maintenant montrer que le soutien aux PME qu’ils affichent à longueur de débat ne sont pas que des mots. Le moment est venu de passer de la parole aux actes.

Simplification européenne : la CPME lance un Observatoire de la surtransposition

Alors que la Commission européenne s’engage enfin sur la voie de la simplification en présentant un premier paquet Omnibus pour réduire de 35% les contraintes administratives sur les PME, la CPME lance un Observatoire qui permettra de mesurer, sur le long terme, les surtranspositions de textes européens dans le droit français. Un outil conçu pour lutter contre une dérive typiquement hexagonale. Les exemples de surtranspositions dans le droit français de directives européennes sont légion. Ils expliquent pour partie la folie administrative actuelle. Il convient donc d’y mettre un terme. Encore faut-il savoir de quoi on parle.  ➡️ Exemple récent, la directive instaurant le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) prévoit la désignation d’un « vérificateur de durabilité ». Le législateur français a cru bon d’ajouter que son absence sera susceptible d’être sanctionnée par une peine d’emprisonnement de 2 ans pour le dirigeant de la personne morale. Cette surtransposition, en plus d’être disproportionnée, crée une distorsion de concurrence entre les entreprises françaises et européennes. Règlement Reach, directive sur les déchets ou encore directive NIS 2 sur le numérique et la cybersécurité… Les exemples ne manquent malheureusement pas. La CPME publiera avant l’été un premier état des lieux de normes européennes ayant été surtransposées par le législateur français. Et son impact sur les PME. Dans cette même optique de libérer les entreprises du fardeau normatif, la CPME publie aujourd’hui « Simplification et compétitivité » un livre blanc de 70 propositions concrètes de simplifications à mettre en œuvre au niveau européen pour stimuler la compétitivité des PME. ✅ Notre objectif est de simplifier sans déréglementer abusivement. Tout n’est pas bon à jeter, loin de là. La CPME s’est d’ailleurs félicitée des propositions formulées dans le « paquet Omnibus » destiné à simplifier drastiquement l’application de la CSRD, de la CS3D (devoir de vigilance), de la taxonomie, du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) et du programme InvestEU. Sur ces textes les allègements étaient indispensables, notamment pour les PME, mais il n’y a pas lieu pour autant de renoncer aux démarches visant à accélérer la transition écologique. L’instauration d’un test PME au niveau européen permettrait de se prémunir contre les dérives sans renoncer pour autant à faire avancer l’Europe. C’est aussi pour cela que la CPME souhaite proscrire les surtranspositions. Se contenter de renforcer les procédures d’infraction en cas de mauvaise transposition ou surtransposition par les Etats membres, tel que le propose la Commission européenne, n’est pas suffisant.  👉 Télécharger ici le livre blanc CPME Simplification & Compétitivité :

A69 Castres-Toulouse : chantier arrêté, notre pays n’est plus à une aberration près !

La décision du Tribunal Administratif de Toulouse est tombée ce jour, annonçant la mise à l’arrêt du chantier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse. Le motif avancé : « absence de raison impérative d’intérêt public majeur« , suivant ainsi l’avis de la rapporteure public. Mais de qui se moque-t-on ? Cela fait des années que les acteurs publics et économiques du territoire se battent pour le désenclavement du sud du Tarn et pouvoir enfin bénéficier d’une infrastructure à la hauteur des besoins et des enjeux de toutes les entreprises et les habitants, nécessaire à son développement, son aménagement, son attractivité…Et tout ceci ne serait pas un intérêt public. Quel message insensé adressé à toutes celles et ceux qui vivent dans ce bassin économique, en sont les forces vives et demandent à être autant entendus et respectés que bien d’autres villes mieux desservies depuis des décennies. Mais notre pays n’est pas une aberration près ! Le chantier est avancé au deux tiers, 70% des ouvrages sont réalisés, des dizaines de PME sont engagées dans cette réalisation, un millier d’emplois directs et indirects sont clairement menacés, 300 millions d’euros sont investis et on vient sanctionner la volonté d’entreprendre, d’agir, de construire et bâtir dans notre pays. C’est un mépris pour les risques-tout, emmerdés par des risques rien ! Ce type de décision ubuesque, entretient le dégout, la colère et le ras le bol de millions d’entrepreneurs qui ont la volonté de développement économique dans nos régions et sont trop souvent entravés par un amoncellement de règles, normes et législations coercitives qui viennent freiner, stopper, toutes possibilités de lancer des grands chantiers, réindustrialiser, innover et finalement investir en France. Quand nos voisins européens les plus proches ouvrent grands les bras à tous les projets, ici, nous préférons sacrifier l’emploi local et tous les sous-traitants qui oeuvrent au quotidien en dilapidant les millions d’euros que nous n’avons plus dans les caisses de l’Etat pour une potentielle « remise en l’état ». Il y a de quoi être collectivement atterrés. Avec la CPME du Tarn, nous saluons la volonté immédiate de l’Etat de faire appel. Nous soutiendrons et appuierons toutes les procédures engagées pour que ce chantier majeur pour notre département soit mené à son terme. Les tarnais le méritent ! 👉Télécharger le communiqué ici :

Propositions de la CPME pour redonner de l’avenir au système de retraites

La France fait face au vieillissement de sa population. Le nombre de retraités augmente plus rapidement que celui des actifs, entraînant un déséquilibre financier susceptible de remettre en cause l’existence-même de notre système de retraite. Il est impératif de s’extraire de ce piège démographique. Sauver notre régime de retraites exige des efforts partagés entre actifs et retraités. Le temps des mesurettes est révolu, celui de la refondation est venu. Nous le devons aux générations qui nous succèdent. ✔️Aussi, et alors que doit s’ouvrir prochainement le cycle de réunions des partenaires sociaux sur les retraites, la CPME précise sa position et formule des propositions pour « redonner de l’avenir au système de retraites par des efforts partagés ». Ces propositions, bien au-delà des seuls mécanismes paramétriques à court terme, visent à refonder durablement notre régime de retraites. ✅Pour rendre le système de retraite plus durable, la propose d’ajouter au dispositif par répartition, un étage supplémentaire de capitalisation individuelle obligatoire. Cette retraite additionnelle du secteur privé (RASP) – sur le même modèle que ce qui existe aujourd’hui pour la fonction publique (RAFP) – serait gérée par les partenaires sociaux, comme l’est l’AGIRC-ARRCO. Cette épargne obligatoire, destinée à sa propre retraite, serait financée par du salaire différé issu de l’augmentation du temps de travail. Une première hypothèse serait que chaque salarié se voit dans l’obligation de consacrer trois jours de travail dans l’année (jours fériés ou RTT) au financement de sa propre retraite. Une deuxième hypothèse consisterait à augmenter le temps de travail hebdomadaire d’une heure. ✅Pour rendre le système de retraite plus équitable, la CPME propose d’adopter un changement de méthode sur l’âge de départ en retraite, en l’indexant automatiquement sur l’espérance de vie. Par ailleurs, les métiers exposés à l’usure professionnelle et les différences de carrières entre les hommes et les femmes pourraient être réexaminés. ✅Pour rendre le système de retraite plus juste, la CPME propose de rééquilibrer la solidarité intergénérationnelle en alignant le taux de CSG applicable au même niveau de revenus, qu’il s’agisse d’actifs ou de retraités. Les sommes supplémentaires collectées serviraient à l’équilibre financier du régime par répartition. ↪️Parallèlement et pour sortir le sujet des retraites du champ politique, l’Etat confierait la gestion du régime des salariés du secteur privé aux partenaires sociaux, avec l’obligation de respecter une règle d’or interdisant tout déficit. 👉Télécharger ici toutes nos propositions détaillées : 🔥 𝗟𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀, 𝗹’𝘂𝗿𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 ! 🔥 📢 Les faits sont têtus, les chiffres implacables. La Cour des comptes l’a confirmé : notre système de retraites vacille, et avec lui, l’équilibre de notre modèle social. Pourtant, l’inaction l’emporte. L’aveuglement domine. 𝗖𝗶𝗻𝗾 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝗯𝗶̂𝗺𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗰𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲 :❌ 6,6 milliards d’€ de déficit en 2025❌ 15 milliards d’€ par an en 2035❌ 30 milliards d’€ par an en 2045❌ 350 milliards d’€ de déficit cumulé d’ici 2045⚠️ 1,54 actifs seulement pour financer un retraité en 2045, contre 1,77 en 2025 📉 𝗟𝗲𝘀 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗺𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘁𝘁𝗲.Ce gouffre financier, ce n’est pas le hasard. C’est un choix. Un choix de renoncement. Un choix qui consiste à différer les décisions difficiles, à sacrifier l’investissement, l’innovation et la prospérité de demain sur l’autel du confort d’aujourd’hui. 💬 𝗤𝘂’𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 ?Une société qui vit à crédit sur le dos de sa jeunesse a cessé de croire en son avenir. 💥 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝗳𝗲𝗿𝗻𝗮𝗹𝗲. 𝗜𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱’𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗵𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿. La CPME refuse les faux-semblants. Nous n’avons pas vocation à plaire, mais à dire la vérité. Nous ne cherchons pas le consensus mou, mais des solutions solides. Des solutions qui garantiront, pour les 50 prochaines années, un système équilibré, juste et durable : 🔹 𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅, avec une règle d’or interdisant tout déficit.🔹 𝗕𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗮𝗯𝗼𝘂 𝗱𝗲 𝗹’𝗮̂𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁, 𝗲𝗻 𝗹’𝗶𝗻𝗱𝗲𝘅𝗮𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗲́𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲.🔹 𝗖𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗼𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, financé par du temps de travail supplémentaire, pour que chacun épargne pour sa propre retraite, en complément du système par répartition.🔹 𝗥𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘂𝗲𝘀, qui ont été trop étendues, au profit d’𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝘂𝘀𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲.🔹 𝗔𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗖𝗦𝗚 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀, car la justice sociale impose que l’effort soit partagé. ⚖️ 𝗨𝗻 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲, 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 ! 📅 Les trois prochains mois seront consacrés à détailler ces propositions, chiffres à l’appui. 🛑 Il faut agir. Maintenant. La CPME est prête à assumer cette responsabilité. 💬 𝗔̀ 𝘃𝗼𝘀 𝗰𝗹𝗮𝘃𝗶𝗲𝗿𝘀 ! 𝗣𝗼𝘀𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘀 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻s par mail contact@cpme-81.fr et nous y répondrons 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲.

Retour sur notre petit déjeuner des entrepreneurs à Saint Sulpice la Pointe

Informer, partager, échanger, fédérer, c’est l’état d’esprit porté lors de notre petit déjeuner ☕️🥐 des entrepreneurs tarnais CPME81 qui s’est déroulé ce matin à Saint Sulpice la Pointe autour des 65 cheffes et chefs d’entreprises présents. ✅L’occasion de rappeler notre rôle d’organisation patronale et nos missions afin de représenter les artisans, commercants, indépendants, dirigeants, dans toutes les négociations nationales ou locales, défendre leurs intérêts, faire entendre leur voix et ne rien lâcher pour obtenir les réformes nécessaires dans le but de sauvegarder notre modèle de protection sociale, mieux rémunérer la valeur-travail et simplifier la vie des petites et moyennes entreprises, aujourd’hui asphyxiées par la bureaucratie, les taxes, normes et la folie administrative. ↪️Un moment convivial et informatif, en présence de Raphael BERNARDIN, Maire de Saint Sulpice la Pointe, Gilles Joviado, Maire de Buzet sur Tarn, Nadia Ould Amer, Conseillère Départementale ainsi que Valérie LAUMOND, Directrice Générale de la SPLA « Les Portes du Tarn », qui a présenté ce parc d’activités industriel nouvelle génération, dont l’ADN le positionne en faveur de la transition écologique, labellisé « France 2030 », qui s’étend sur 198 hectares autour des communes de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) et Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne). Une ZAC d’avenir qui offre de belles opportunités autour de l’économie circulaire et de l’industrie innovante. 🙏Merci aux dirigeantes du « MOJO BrewPub » de nous avoir accueillis dans ce lieu atypique et unique, ancien local agricole devenu une micro-brasserie et bar culturel qui cultive les racines artisanales avec la création d’une bière locale de qualité, en circuit court, et l’amour des bons produits de notre terroir tarnais. À découvrir ! 📌Prochain rendez-vous le jeudi 6 mars à partir de 18h30 à Albi, au Musée 🖼️Toulouse Lautrec, pour un Afterwork au cœur de ce lieu historique et exceptionnel.

Seuil de TVA à 25000 euros : réforme suspendue !

Une disposition a été adoptée dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 abaissant « le seuil de franchise en base de TVA » à 25 000 € pour tous les secteurs d’activités (commerce, professions libérales, prestataires de services). Concrètement cela signifie que toutes les entreprises réalisant plus de 25 000 € de chiffre d’affaires annuel, se voient désormais dans l’obligation de collecter et de reverser de la TVA. Si les micro-entrepreneurs sont les premiers concernés, ce texte impacte aussi de nombreux entrepreneurs individuels, PL, dirigeants de SARL ou de SAS… 🔴🔵 La CPME a été alertée par de nombreux adhérents craignant, d’une part la lourdeur administrative des démarches à effectuer et, d’autre part, l’impossibilité d’augmenter leurs prix à due proportion. Parallèlement, pour d’autres, cette nouvelle règle constituait un juste alignement permettant de mettre fin à ce que certains considèrent comme une distorsion de concurrence. ↪️ La CPME qui, pour sa part, n’avait pas été consultée lors de l’élaboration de ce projet, s’est donc emparée de ce sujet en alertant les pouvoirs publics sur les difficultés que pouvait poser une telle disposition, adoptée sans concertation permettant d’en juger les effets. Il est en effet à craindre que cela ne se traduise par un regain de « travail au noir », au détriment de tous. ✅ Dans ce contexte, notre Président, Amir Reza-Tofighi a participé ce matin à Bercy, à une réunion autour de la Ministre déléguée chargée de l’artisanat, des PME, et de l’ESS, Véronique Louwagie. Celle-ci a confirmé la suspension de cette mesure et l’ouverture d’une concertation jusqu’à la fin du mois de février. Elle a précisé que les entreprises potentiellement concernées n’ont « pas d’obligation déclarative à ce jour ». 👉 La CPME, qui souhaite que ces sujets soient abordés dans un climat serein permettant de poser sur la table les différents éléments du débat, participera naturellement à cette concertation avec toutes les parties prenantes.

Amir Reza-Tofighi, 40 ans, est élu Président de la CPME nationale

Les adhérents de la CPME, réunis aujourd’hui à 15h00 en Assemblée générale élective, ont élu l’entrepreneur Amir Reza-Tofighi, avec 65,4% des voix. Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes. Fils de réfugiés politiques iraniens. Amir Reza-Tofighi est né en France en 1984, et a grandi à Grigny. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur. Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international. En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022. Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME (Unédic) il a été nommé président de la commission Innovation, mandat au cours duquel il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019. « Je m’engage à porter chaque jour le combat des valeurs qui sont celles de notre Confédération : le travail, l’effort, le mérite, la responsabilisation et la prise de risques. Toutes ces valeurs qui font des entrepreneurs que nous sommes, les bâtisseurs de la nation. Je tiens également à rendre hommage à François Asselin, dont l’action et la vision ont permis de transformer profondément la CPME et de renforcer son influence. » a déclaré Amir Reza-Tofighi. ✅ La CPME81 est très heureuse d’avoir apporté son soutien à Amir dans cette campagne interne et maintenant, tous rassemblés pour porter les combats importants pour tous les entrepreneurs et dirigeants de France, qui sont l’énergie de nos territoires. Decouvrir son portrait sur BFM TV : voir la video ici Les grandes priorités fixées lors de sa 1ère conférence de presse le 23 janvier 2025 Le nouveau Président de la CPME a tenu sa première conférence de presse. Un moment clé pour faire un état des lieux de la situation économique et réaffirmer les positions fortes de notre confédération face aux défis majeurs. 🔍 𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗷𝗼𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗴𝗶𝗹𝗲Les signaux d’alerte sont nombreux : baisse des investissements, recul de la consommation, hausse des défaillances… La situation est préoccupante :-> Investissements en recul : seuls 16 % des industriels envisagent des investissements de capacité en 2025, contre 25 % en 2024.-> Défaillances d’entreprises : près de 68 000 cette année, un record, avec une hausse de 30 % pour les PME de plus de 50 salariés.-> Chômage en hausse : un taux anticipé à 8 % en 2025.Mais cette situation n’est pas une fatalité. Agir avec courage et rapidité est indispensable pour éviter que ces tendances ne s’aggravent davantage. 📊 𝗨𝗻 𝗯𝘂𝗱𝗴𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗲Un budget est une nécessité, mais pas n’importe lequel. Aujourd’hui, le déficit de la Sécurité sociale explose : 25 milliards d’euros prévus en 2025, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2024.Les solutions ? Pas de hausse des prélèvements ni d’alourdissement du coût du travail, ce qui tuerait encore plus l’investissement et l’emploi. Comme dans nos entreprises, il faut avoir le courage de réduire les dépenses inutiles et d’engager des réformes ambitieuses.Un budget responsable ne peut pas être une réponse de court terme. Il doit incarner une vision stratégique pour l’avenir de notre pays et de ses entreprises. 💬 𝗥𝗲𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 : 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗲𝘅𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́Sur la question des retraites, nous défendons le paritarisme. Ce conclave des partenaires sociaux est une occasion unique de reprendre la main sur la gestion de nos régimes.Nous arrivons sans lignes rouges, mais avec deux exigences fondamentales : préserver la compétitivité des entreprises et réduire le déficit public.Faire payer les pensions des retraités actuels par les générations futures est immoral. C’est une double punition : ils hériteront de la dette et manqueront des investissements cruciaux pour leur avenir. Pendant que les États-Unis investissent 500 milliards de dollars dans l’IA, nous risquons d’aggraver notre déficit et de sacrifier notre compétitivité. Il est temps d’agir, avec lucidité et ambition !

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