Sauvons nos entreprises ! Mobilisation Générale le 24 novembre à 11h à Toulouse

La CPME du Tarn soutient la MOBILISATION transpartisane des TPE-PME et appelle toutes les entreprises de notre département à participer à ce rendez-vous régional collectif pour faire entendre notre voix.   A l’initiative de la CPME31, les forces économiques de Haute-Garonne qui regroupent CPME 31, MEDEF 31, FBTP 31, UIMM Occitanie lancent un appel à mobilisation ! Un message clair : SAUVONS NOS ENTREPRISES ! 2025 est une année record en matière de défaillances d’entreprises et la boulimie fiscale votée à l’Assemblée Nationale il y a quelques jours, avec plus de 40 milliards d’impôts supplémentaires dans le cadre du vote du budget 2026, est un non-sens. La dégradation des trésoreries d’entreprises , le recul du nombre d’apprentis, la hausse des impayés ou encore l’augmentation des délais de paiement sont des signaux d’alarme et il est temps, aujourd’hui, de montrer qu’UNIS, nous sommes plus FORTS !  Avec toute l’équipe de la CPME du Tarn et de la CPME Occitanie, nous vous donnons rendez-vous le :  Lundi 24 novembre de 11h à 12h30, Palais des Sports de Toulouse, 3 rue Pierre Laplace, 31000 Toulouse  Parce que faire entendre la voix des entreprises est une urgence, entrepreneurs, artisans, commerçants, indépendants, dirigeantes et dirigeants, rejoignez la mobilisation.  👉 Le principe : un grand rassemblement ouvert à toutes les entreprises, adhérentes ou non. 🧽 Éponge en main, pour symboliser ce constat : 𝑶𝒏 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒅𝒆 𝒕𝒂𝒙𝒆𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒆 𝒋𝒆𝒕𝒕𝒆𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒍’𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒈𝒆 Pour des raisons logistiques et d’organisation, merci de vous inscrire sur le site internet dédié à cet événement, en cliquant sur le bouton ci-dessous. Il est essentiel que nous soyons nombreuses et nombreux alors REJOIGNEZ-NOUS et MOBILISONS-NOUS !

Remise en cause du Pacte Dutreil : arrêtez de jouer avec l’avenir de nos entreprises !

Le vieillissement des dirigeants s’accélère. 25% d’entre eux ont plus de 60 ans. Les chiffres sont sans appel : 700 000 entreprises sont à transmettre dans les 10 ans à venir. Les enjeux sont colossaux en termes de création de richesses, de préservation des emplois et du tissu économique local. Et pourtant, le nombre de transmissions est en baisse. C’est dans ce contexte que certains souhaitent remettre en question le Pacte Dutreil en mettant en avant le coût de l’avantage fiscal que constitue l’exonération partielle de droits de droits de succession ou de donation. Ils oublient qu’en contrepartie, les titres de la société sont soumis à un engagement de conservation pendant 6 ans, ce qui représente une contrainte réelle pour les familles qui souhaitent, avant tout, assurer la pérennité de leur entreprise. Le Pacte Dutreil constitue un outil essentiel pour les entreprises familiales. Le supprimer serait une condamnation à mort pour des milliers de PME. S’en prendre à ce dispositif c’est aller à l’inverse du bon sens, et privilégier le court terme sans voir les conséquences désastreuses sur le tissu économique français.  La CPME met les parlementaires en garde et les alerte sur la responsabilité qui est la leur. En pointant du doigt les quelques effets d’aubaine, pourtant faciles à corriger, ils menacent de gravement déstabiliser le tissu économique français pour les années à venir. La France ne peut se payer le luxe d’envoyer un tel signal au monde entrepreneurial qui menace d’imploser sous le poids des impôts, taxes et contraintes administratives. Le prix à payer serait sans commune mesure avec le rendement fiscal attendu Lire l’interview croisée au Journal du Dimanche entre le Ministre des PME, Serge Papin et Amir Reza-Tofighi, Président de la CPME

Communiqué « A69 Castres-Toulouse : On déroule l’autoroute et on FINIT ! »

Suite aux demandes de sursis exécutoire déposées par l’Etat mais également les requêtes en interventions volontaires collectives de l’ensemble des forces économiques du territoire tarnais et de la région Occitanie pour suspendre la décision du Tribunal Administratif du 27 février dernier, le rendu du jour de la Cour Administrative d’Appel de Toulouse est donc clair : on reprend le chantier et on finit ! Enfin un peu de bon sens, de pragmatisme et surtout l’arrêt d’une gabegie d’argent public qui aura duré 3 mois, pour stopper un chantier déjà engagé à plus de 60% et dont toutes les autorisations avaient déjà été octroyées pour une livraison en fin d’année 2025. Mais la note reste salée pour le contribuable, ainsi que pour toutes les entreprises, PME, artisans, sous-traitants…qui oeuvrent sur ce chantier d’ampleur depuis 2023 et se sont vus dans l’obligation forcée de mettre des centaines de salariés au chômage partiel ou reclassés, mettant en péril les trésoreries et la survie de bien des sociétés. Ceci dans un contexte national et international déjà tendus et bien incertains s’ajoutant aux crises successives subies de plein fouet. Plus de 200000 euros par jour dilapidés depuis 90 jours, soient 18 millions, 1000 emplois directs et 2000 indirects touchés, des vies de famille impactées, des commerces proximité affectés et des projets d’investissements aux calendriers renvoyés à plus tard…les dégâts économiques, humains, sociaux, sont bien réels et il va falloir forte une mobilisation de tous les acteurs de terrain pour une reprise rapide et définitive. Les propos rassurants du Ministre des Transports, Philippe Tabarot, démontrent cette détermination.      Le changement des règles en cours de match laissera cependant un gout amer sur notre capacité à entreprendre en France et aura mis au jour, grandeur nature, les difficultés à investir, bâtir, réindustrialiser et finalement faire face au millefeuille administratif ainsi qu’aux poids des freins législatifs et réglementaires dans notre pays, pour toutes celles et ceux qui veulent créer de l’emploi et de l’activité, plutôt que de leur simplifier la vie. La CPME81 se réjouit de cette décision de la Cour d’Appel qui va dans le sens du respect de la volonté d’une majorité de tarnaises et tarnais qui attendent cet équipement structurant depuis des décennies. Loin d’un « caprice régional », cet outil de désenclavement est atout majeur pour l’attractivité du sud du département et son développement. L’avenir le prouvera.

Apprentissage : ne cassons pas une dynamique porteuse d’avenir

La CPME propose qu’en cas d’instauration d’un reste à charge pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 à bac+5, celui-ci soit restitué aux entreprises si une embauche définitive intervient à l’issue de la formation. 👉Le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le privé est passé de 290.000 en 2017 à 854.000 en 2024. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a baissé de 30% ! Les chiffres démontrent donc sans ambiguïté que l’apprentissage est une clé de l’accès au marché du travail. Formation initiale qui n’en est pas moins une formation d’excellence, l’apprentissage, au même titre que les autres cursus initiaux, a, et c’est logique, un coût pour les finances publiques. Au vu des résultats, il s’agit cependant d’une des meilleures utilisations possibles des deniers publics : un investissement sur l’avenir. Pour autant, dans la situation budgétaire actuelle, il est logique que tous les postes de dépenses publiques soient analysés. Mais rappelons que, depuis janvier dernier, la prime à l’embauche versée aux employeurs a déjà été ramenée à 5.000 euros en dessous de 250 salariés, 2.000 au-delà. Instaurer un reste à charge supplémentaire de 750 euros pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 ou supérieur, comme semble l’envisager le gouvernement à compter du 1er juillet, risquerait de casser la dynamique et d’impacter négativement l’emploi des jeunes. ✅ Consciente des contraintes budgétaires, la CPME propose une solution équilibrée : que cet éventuel reste à charge soit restitué aux entreprises qui recrutent définitivement leur apprenti à l’issue de la formation. Les PME qui font l’effort de transformer un contrat d’apprentissage en un emploi durable doivent être encouragées, et non pénalisées.

Aller au contenu principal