Dans une longue interview à l’Opinion, François Asselin, Président de la CPME nationale alerte : « La France est malade de son action publique. Elle compte 57 % de dépenses publiques par rapport au PIB, contre 50 % en Europe, et 49 % en Allemagne. Malgré ces fortes dépenses, nos services publics ne sont pas particulièrement performants »
Par conséquent, il plaide pour :
✅ réduire la dépense publique et remettre à plat notre système social plutôt que d’augmenter la fiscalité
✅ ne pas augmenter le coût du travail, ce qui entraînerait une baisse de la compétitivité des entreprises françaises par rapport, notamment, à l’Allemagne
✅ réserver en priorité les aides à l’apprentissage aux PME qui n’ont pas les moyens d’embaucher des alternants sans cela
✅ Ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite, ce qui creuserait encore plus notre déficit, mais travailler sur l’usure professionnelle
Aussi, dans le Figaro du 23 septembre, François Asselin confirme que la CPME prête à négocier sur les retraites et l’emploi des seniors.
Alors que le nouveau gouvernement n’a pas exclu des hausses d’impôts ciblées pour contribuer à assainir des finances publiques très dégradées, le président de la CPME affiche le ton : «toute hausse de la fiscalité ou augmentation du coût du travail alimenterait l’inquiétude des acteurs économiques que sont les entreprises, grandes ou petites, et les ménages.» Un alourdissement de la fiscalité «risquerait de se traduire par un ralentissement de l’activité, ravageur pour bon nombre d’entreprises déjà fragilisées, comme le montre l’augmentation du nombre de défaillances»