La CPME agit à l’Assemblée Nationale, pour faire prendre conscience des réalités économiques et des conséquences désastreuses de l’augmentation des coûts

Alors que le projet de loi de finances pour 2025 (PLF) est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, la CPME rappelle depuis plusieurs semaines à l’exécutif et aux parlementaires, l’absolue nécessité de prudence face aux différentes demandes tendant à déstabiliser les dispositifs d’accompagnement des entreprises actuels. Elle s’est également élevée contre les propositions d’augmentations directes ou indirectes, des impôts ou prélèvements et du coût du travail qui pèsent sur les entreprises Auprès du Premier ministre et des membres du gouvernement en amont de la présentation du PLF en conseil des ministres. Depuis la nomination du gouvernement Barnier, en amont de la présentation du PLF 2025, François Asselin s’est entretenu à plusieurs reprises avec le Premier ministre et les membres de son cabinet mais également avec de nombreux ministres impliqués dans l’examen du texte, en particulier avec les ministres de l’Economie, du Travail, de la Fonction publique et de la Simplification : Antoine Armand, Astrid Panosyan-Bouvet, Guillaume Kasbarian ou encore le ministre délégué chargé de l’Industrie, Marc Ferracci. Une rencontre est prévue dans les prochains jours avec le ministre chargé du Budget, Laurent Saint-Martin. Auprès des parlementaires, depuis le début de l’examen du texte La CPME s’inscrit pleinement dans l’examen du texte en rencontrant des parlementaires clefs – cela a été notamment le cas du rapporteur général du budget Charles de Courson et de plusieurs présidents de groupes parlementaires -, en participant à des auditions et en les alertant par écrit de certaines initiatives ou encore, en proposant des modalités concrètes pour faire évoluer le texte. En alertant sur certaines initiatives Au-delà de l’effort déjà consenti à hauteur de vingt milliards d’euros (report de la suppression de la CVAE…), plusieurs propositions issues de l’Assemblée nationale, risquent en effet d’avoir des conséquences très dommageables pour la stabilité et la compétitivité de notre tissu économique productif si elles étaient définitivement votées en séance. La CPME a notamment alerté : En étant force de propositions concrètes pour enrichir le texte Parallèlement, si la CPME a marqué son opposition à certaines mesures, elle a également fait valoir certaines propositions, dans le cadre d’un dialogue constant avec ses adhérents. Parmi les propositions portées, dont certaines ont été discutées, voir adoptées, figurent notamment : La prolongation des avantages sur les pourboires perçus par les salariés en contact avec la clientèle ; L’examen se poursuit. La CPME reste mobilisée dans la perspective du début de l’examen du texte au Sénat. 🔵 Déclaration commune co-signée ci-dessous 👇